Les domaines d'activités du groupe Structure et Energie Nucléaires (SEN) sont la physique nucléaire expérimentale et l'énergie nucléaire. Ces deux domaines d'étude sont abordés suivant deux approches étroitement liées. La première est essentiellement calculatoire en lien avec la désintégration β et la physique des réacteurs tandis que la deuxième est purement expérimentale et en lien avec la physique de la désintégration β dont les domaines d'application sont nombreux. Elles peuvent se résumer de la façon suivante.
Simulations de réacteurs et calculs de sommation : physiques des neutrinos fondamentale et appliquée, réacteurs du futur et puissance résiduelle.
Physique fondamentale du noyau : mesures calorimétriques associées à la désintégration β de noyaux d'intérêt pour la structure et l'astrophysique nucléaires, les antineutrinos des réacteurs et la puissance résiduelle.
La désintégration β- d'un noyau s'accompagnant par l'émission d'une paire de leptons (e-/ν) ainsi que de photons issus de la désexcitation du noyau fils offre plusieurs canaux expérimentaux pour aller mesurer ses propriétés. Elle offre de plus un large panel de domaines de physique à étudier, tous étroitement liés, autour de la physique fondamentale du noyau. En 2009 le groupe a démarré un projet d’étude des propriétés de désintégration β- des produits de fission en choisissant de mesurer les gammas émis lors de la désintégration. Les motivations de physiques étaient multiples mais originellement motivées par la nécessité de parfaire nos calculs de sommation importants pour la prédiction des spectres d’antineutrinos émis par les réacteurs et pour le calcul de la puissance résiduelle (sûreté réacteurs nucléaires) qui se basent sur les données nucléaires connues à ce jour des produits de fission. Les connaissances de structure présentes dans le groupe par ailleurs, ont permis de cibler également l'étude de noyaux bien précis présentant un intérêt majeur pour la structure et l'astrophysique nucléaires. Le groupe fait partie de la collaboration internationale TAS (Total Absorbtion Spectroscopy) qui réalise des mesures de propriété de décroissance bêta de produits de fission avec une technique complémentaire aux détecteurs Germanium capable de corriger les biais sur les données de décroissance bêta induites par cette dernière technique. Par ailleurs, en complément du programme expérimental de structure nucléaire, l'équipe est également impliquée dans des mesures de dynamique nucléaire. |
Actuellement le groupe compte 6 membres permanents, 1 thésard et 1 post-doc.
Le groupe fait partie de la collaboration internationale TAGS et collabore en outre étroitement avec l'IFIC de Valencia, l'université de Surrey et le CIEMAT Madrid pour ses projets instrumentaux ainsi qu'avec des sites expérimentaux internationaux comme l'Université de Jyväskylä et le CERN (ISOLDE).
Le groupe collabore nationalement avec L'IJCLab d'Orsay, le LPSC de Grenoble, le GANIL à Caen, le LPC Caen, le CENBG de Bordeaux, l'IPHC de Strasbourg et l'IP2I de Lyon, le CEA de Cadarache, le LNHB et le CEA DAM (Bruyères-Le-Châtel).
Le groupe SEN est cofinancé par le CNRS/IN2P3, SUBATECH, la région Pays de La Loire, le programme de recherche NEEDS, l’Université de Nantes, l’IMT Atlantique et les projets européens SANDA et SAMOSAFER.